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LE VIGILE

Il était près de 2 heures du matin et je rentrais chez moi. Passant devant l'entrepôt d'électronique qui est dans ma rue mon attention fut attirée par la porte entrebâillée. Je m'approchai : la serrure semblait avoir été forcée. J'hésitais un instant me demandant ce que j'allais faire : passer mon chemin, entrer pour voir ou simplement appeler la police? Je me décidais pour la dernière solution lorsque je crus entendre un gémissement. Je prêtai l'oreille : c'était bien un son étouffé comme de quelqu'un bâillonné.

Je poussai légèrement la porte. Le gémissement se fit plus fort et plus insistant. Je pris mon courage à deux mains et avançais dans l'entrepôt ; celui-ci semblait avoir été à demi vidé. Dans la pénombre j'aperçus une forme. J'avais avec moi une lampe de poche que j'allumai. Je m'arrêtai stupéfait. Devant moi un mec entièrement nu et solidement attaché. Il était contre un pilier, mains liées derrière celui ci, à cheval sur une barre transversale, jambes écartées, les pieds ramenés en arrière par une corde qui les attachait aussi au pilier. Tout son corps était tendu par ses liens ; du ruban adhésif large le baillonnait et l'aveuglait. M'entendant approcher il se mit à remuer dans ses liens et à gémir de plus belle. Il ne pouvait pas vraiment se débattre, d'autant moins que je m'aperçus qu'une corde enserrait sa poitrine sous les seins et le rattachait au pilier, tandis que ses testicules étaient attachés à la barre sur laquelle il était assis. Sur le sol j'aperçus un tas de vêtements et reconnus l'uniforme des vigiles qui habituellement gardent l'entrepôt

Je restais un instant à contempler le spectacle : je dois dire que je sentais une bosse se former sous mon jean's. Cependant le mec s'agitait de plus en plus se demandant sans doute si j'étais là pour le délivrer ou si j'étais un de ceux qui l'avaient mis dans cet état.

Finalement je me décidai et tendis la main pour chercher un nœud. A peine l'avais-je effleuré que je sentis tout son corps se raidir. J'allais parler pour le rassurer quand mon regard tomba sur son entrejambes. A ma grande surprise je vis son sexe à moitié bandé. Une envie me traversa subitement l'esprit. J'effleurai sa poitrine du bout des doigts. Il frémit et son sexe se tendit. Mes doigts arrivèrent sur son bas ventre. Il trouvèrent une queue bien raide.

J'empoignais cette queue et commençais à la masturber légèrement. Il poussa un gémissement à travers son baillon. Je sentais son corps toujours raide, mais ce n'était plus exactement de la peur. J'arrêtai de le masturber. Mes deux mains se mirent à caresser sa poitrine, son ventre, ses cuisses. Ses gémissements s'intensifiaient au fur et à mesure que mes doigts le parcouraient. Je touchai ses seins : ils étaient bandés. Je les pris du bout des doigts et commençais à les travailler. Il se tordait dans ses liens, accompagnant le travail de mes mains. Sa queue se dressait, son gland rouge bien sorti. Tout en continuant de manipuler ses seins je me penchai en avant et je saisis sa queue entre mes lèvres. Je commençai à le sucer, d'abord le gland dont je faisais le tour avec ma langue, puis de plus en plus bas sur la hampe tendue. Ses gémissements s'intensifiaient ; je sentais dans ma bouche le goût du liquide pré-spermatique qui pointait.

Au bout de quelques minutes j'interrompis la fellation et pris son sexe à la main pour le branler vigoureusement. Il était au bord de la jouissance et ne résista que quelques instants. Son corps se tendit ; il rugit à travers le baillon. Je sentis sous ma main les soubresauts de sa queue. Le sperme jaillit à longs traits, éclaboussant son ventre et ses cuisses.

Il se détendit dans ses liens. Je me reculai et me dirigeai vers la sortie. Il s'aperçut que je l'abandonnais ainsi, couvert de foutre. Il essaya de se débattre et de crier. Ses liens et son baillon rendaient vains ses efforts. Je le quittai silencieusement.

D'une cabine voisine, je téléphonai anonymement à la police pour prévenir que j'avais vu des allées et venues suspectes à l'entrepôt.