Novembre 2024 | ||||||||||
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SOUMISSION ET BONDAGE
Le rendez-vous était sur l'avenue du Maine, devant les vitrines d'un magasin d'audiovisuel. C'était dimanche ; l'avenue était quasi déserte. Je regardais les quelques passants en me demandant qui parmi eux pouvait être celui qui m'avait donné rendez-vous. Il m'avait demandé comment je serais habillé et d'un ton ferme m'avait dit que ce serait lui qui me trouverait. J'avais scrupuleusement obéi à ses ordres : avant de venir j'avais ôté mon slip et l'avais mis dans ma poche pour pouvoir le lui montrer quand il me le demanderait.
Soudain je vis approcher un petit homme, pas très beau, chauve, plutôt malingre. Tout le contraire de ce qu'on attend du physique d'un dominateur. Il se dirigea droit vers moi : je compris que c'était lui. Tout à coup l'idée que j'allais me livrer pieds et poings liés à ce mec que j'aurais pu renverser d'une chiquenaude me fit un effet incroyable : mes fantasmes de soumission et d'humiliation se trouvaient comblés. Au fur et à mesure qu'il s'approchait je me sentais bander ; je baissais les yeux modestement. Sans un mot il me fit signe de le suivre.
Nous entrâmes dans le hall d'un grand immeuble, désert. Il était décoré de grandes glaces, qui me renvoyaient mon image, suivant tête basse ce petit mec. Nous arrivâmes devant un ascenseur qu'il appela. Pendant que nous attendions, il se tourna vers moi "Ton slip !". Je le sortis prestement de ma poche. Il s'en saisit : "Ouvre ta bouche". J'ouvris mes mâchoires ; d'un geste brusque il m'enfonça le slip dans la bouche. Je me sentis rougir de honte ; l'affolement me gagna à l'idée que quelqu'un pourrait arriver et me voir ainsi. "Tiens-toi tranquille et obéis !" Sa voix me subjuguait. Je me voyais dans les glaces, bouche ouverte, mon slip roulé en boule à l'intérieur, partagé entre la crainte de voir arriver un inconnu et le plaisir que me procurait mon humiliation. Le baillon me faisait fortement saliver et la sueur commençait à perler sur mon front. L'ascenseur semblait ne devoir jamais arriver. Lorsque la porte s'ouvrit enfin, j'eus une ultime frayeur en pensant que quelqu'un allait en descendre mais il était vide. Je me précipitai à l'intérieur.
Il me suivit et appuya sur le bouton du 11ème. Lorsque la porte se referma, il défit brusquement ma ceinture, déboutonna mon jean's et le baissa sur mes cuisses. Ma queue était raide. Il la saisit, la tritura un instant puis passa à mes couilles, ses doigts les malaxaient habilement. Je n'en pouvais plus, j'avais du mal à ne pas jouir : mon slip dans ma bouche était tout humide de salive et je regardais les étages défiler un à un avec toujours le même mélange d'inquiétude et d'excitation : jusqu'où irait-il dans l'exhibition publique ? Lorsque je vis le bouton du 10 s'éclairer l'angoisse me saisit : je gémis à travers mon baillon en lui montrant le tableau. Il haussa les épaules. La porte s'ouvrit. Mon cœur battit plus vite. Le couloir était désert, plongé dans la pénombre. "Suis-moi, vite !". Je saisis à la main les deux pans de mon pantalon et le suivis, la queue à l'air, à peine dissimulée par mon blouson. Heureusement la porte de l'appartement était proche. Il ouvrit et me fit entrer dans un décor cossu et de bon goût.
"A poil !" L'ordre était sec. J'obéis immédiatement ; J'étais tellement excité que mes gestes devenaient maladroits et que je m'empêtrais dans mes vêtements à demi-défaits. Toutefois très vite je me présentais devant lui dans le salon, au garde à vous, queue tendue. Il me fit signe de me mettre à genoux, puis il me passa un bandeau de cuir sur les yeux. Il enleva mon slip de ma bouche et le remplaça par un baillon lui aussi de cuir. J'étais immobile, agenouillé devant lui. je sentais son corps contre moi : ses mains me palpaient. Puis j'entendis le foisonnement d'une corde que l'on déroule. Il ramena mes poignets dans le dos. Une corde les enserra solidement. Je sentis ensuite une autre corde qui passait au-dessus de mes coudes : il la serra avec force, tirant mes coudes dans mon dos et les immobilisant. Il s'occupa ensuite de mes couilles ; je sentis une cordelette passer plusieurs fois à la base de mes couilles puis être serrée solidement : j'imaginais que mes couilles devaient former un paquet bien rond et serre‚ et cette idée, tout comme la conscience d'être désormais à la merci de ce petit mec assez moche, redoublait la tension de ma queue.
Il sembla réfléchir un instant puis saisissant mes chevilles il les croisa et les attacha ainsi. Il tira mes poignets vers le bas : sans doute les relia-t-il à mes chevilles car je me sentis immobilisé, le corps tendu tiré vers l'arrière. La position était assez inconfortable ; les liens serrés me faisaient assez mal mais c'était un ligotage particulièrement excitant qui me maintenait fermement et m'empêchait tout geste. J'essayais de tester la solidité des cordes : rien à faire. J'étais bien pieds et poings liés devant ce mec. Un déclic ; un flash à travers le bandeau : il me photographiait ainsi.
J'entendis un bruit de tissus : il devait se déshabiller. Je l'entendis s'approcher. Je sentis soudain son ventre contre mon visage tandis que ses mains commençaient à me palper tout le corps, à me malaxer les pectoraux et les couilles, m'écarter les fesses. Baillonné, yeux bandés mon seul contact avec son corps était le toucher et l'odeur ; je sentais contre moi l'odeur de sa transpiration. Je l'imaginais excité d'avoir un mec ainsi à sa merci, désireux d'en profiter à sa guise ; il devait bander ; j'imaginais qu'il avait une petite queue, bien gonflée et je salivais à cette idée tout en me tordant alors qu'il me pinçait la pointe des seins. De temps à autre, tout en serrant mes couilles, il me branlait en me conduisant au bord de la jouissance : mon corps se tendait, je gémissais et ce salaud arrêtait au bon moment.
Au bout d'un moment il délia mes chevilles et me fit me lever. Je fus un peu soulagé‚ car en dépit de mon excitation la position commençait à me donner quelques crampes et mon plaisir pouvait peu à peu disparaître. Il me fit faire plusieurs tours sur moi-même pour me désorienter puis me tenant par le bras il me fit avancer. Je marchais à pas hésitants, incapable de voir ni de me repérer par quelque moyen que ce soit. Soudain je sentis contre moi un lit. Il me fit m'y asseoir puis me contraignit à m'y étendre. Il écarta mes jambes. Je sentis contre mes pieds le contact de barres de métal, sans doute un lit en cuivre. Il lia ma jambe droite à un barreau puis écartant au maximum l'autre il la lia à l'autre extrémité. Puis il défit les liens de mes bras et de mes poignets pour attacher aussi mes bras en croix. J'étais donc écartelé sur un lit, les jambes bien ouvertes, le corps offert. La posture était contraignante mais, en dépit des liens serrés et de la tension de mes membres, il me semblait que je pourrais la supporter un bon moment.
Il me laissa ainsi un instant, me photographiant. Je l'entendais haleter d'excitation et me sentir ainsi offert à son d‚sir provoquait en moi des sensations à la fois inexplicables et délicieuses. Je le sentis monter ou s'appuyer sur le lit. Ses mains parcoururent mon corps, d'abord caressantes puis s'attardèrent sur mes seins. Sous la pression de ses doigts mes seins devaient bander et je sentais un m‚lange de douleur et de plaisir. Il savait y faire car dès que je commençais à me tordre dans mes liens, il arrêtait pour recommencer ses manipulations un peu plus tard, se portant tantôt sur mes pectoraux, tantôt sur mes couilles, sur mes cuisses, ma queue...
Il finit par monter sur le lit et s'assit sur ma poitrine : je sentais ses fesses peser sur moi. Il défit mon baillon. A peine ma bouche fut-elle libre que je sentis un contact contre mes lèvres : sa queue couverte d'une capote. J'ouvris la bouche et commençais à sucer ; comme je le pensais, elle n'était pas bien grosse mais bien ferme, signe de son plaisir. Je la suçais aussi bien que ma position me le permettait, tandis que ses mains parcouraient mon corps, tantôt le malaxant, tantôt le caressant, au rythme du plaisir que je lui donnais. Soudain il se retira, respirant à grands traits. Il descendit du lit et saisit ma queue … pleine main : il se mit à la branler d'abord lentement puis de plus en plus vite. Tout mon corps se tendit ; je poussai un cri et sentis la jouissance venir. Le sperme commença à gicler : loin de s'arrêter il accéléra le mouvement : j'avais l'impression qu'il me vidait : je sentais les longs traits de sperme chaud retomber sur ma poitrine voire sur mon visage ; je me tordais de plaisir ; le suppliant en gémissant d'arrêter. Losqu'il cessa, je me sentis vidé, sans énergie. Je me laissais aller mollement sur le lit, réagissant à peine tandis qu'il me déliait.
Il me ramena dans le salon où il me fit me rhabiller ; il m'ordonna de mettre mon slip tout humide de salive. Lorsque je fus vêtu il me laissa partir en me disant que je pouvais revenir un autre jour. Je partis ainsi, mon slip humide contre les fesses et mon sexe me rappelant le plaisir que j'avais eu.
Je l'ai revu une autre fois pour une séance avec un deuxième soumis mais c'est une autre histoire.